Alex Bakoumé: "Nous essayons de vulgariser au maximum, dans les quartiers mais aussi dans les établissements scolaires de la ville de Yaoundé"
C'est un homme serein et déterminé que nous avons interviewé pour s'enquérir de la situation du programme Get Into Rugby (GIR) initié en 2016 au Cameroun par Rugby Afrique. Alex Bakoume, président du GIR Fondation Soweto, s'est exprimé a cœur ouvert sur ce programme et a signifié ses espérances.
Nous n'avons pas droit à l'aide qui devait nous revenir du fait de la suspension et les problèmes qui minent notre fédération.
Get Into Rugby (GIR) est un programme proposé par Rugby Afrique dans le but de familiariser la jeunesse africaine au sport de la balle ovale. Quelle est la situation au Cameroun ?
Nous au Cameroun, on essaye tant bien que mal de l'implanter dans nos villes et villages, sans le soutient des instances internationales, qui ont pourtant mis beaucoup de moyens pour l'accompagnement de ce programme dans plusieurs pays. Nous n'avons pas droit à l'aide qui devait nous revenir du fait de la suspension et les problèmes qui minent notre fédération.Concernant le GIR Fondation Soweto donc vous êtes responsable et qui suit ce programme, comment vous vous organisez ?
Nous avons un problème , car il y a un manque criard d'éducateurs ou même d’entraîneur de rugby. Dans ce cas de figure comprenez qu'il est difficile pour l'éducateur niveau 1 World Rugby, que je suis, de tenir une trentaine d'enfants à chaque séance. Nonobstant l'assistance remarquable du couple d'expatriés qui me soutient, je ne pourrai parvenir à bien les encadrer. Le couple Fouin, m'est d'une grande aide et leur apport tant dans le domaine de l'encadrement technique, que dans le soutient matériel. Ainsi qu'à Jeff Aaribard via l'ONG Sport Citizen.Alex Bakoumé et les enfants du GIR Fondation Soweto |
Il faut dire que nous essayons de vulgariser au maximum, dans les quartiers mais aussi dans les établissements scolaires de la ville de Yaoundé.
Quels sont vos attentes ?
Il faut dire que nous essayons de vulgariser au maximum, dans les quartiers mais aussi dans les établissements scolaires de la ville de Yaoundé. Pour cela, nous pensons que d'ici la réintégration du Cameroun dans le giron des instances internationales, que les effets du travail abattu, par tous ceux qui encadrent les jeunes aujourd'hui, soient palpables. Pour démontrer par la même que certains n'ont pas baisser les bras , pendant cette période difficile pour notre rugby.Il faut dire que nous avons initiés des rencontres de festivals de rugby, pour chaque mois dans la ville de Yaoundé, et un festival national devant se dérouler à Kribi, en fin de mois de mai.
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