Reforme Rugby - Tchale-Watchou: "Il est clair que la traumatologie a énormément augmenté dans notre sport"

Faisant suite au décès du jeune rugbyman d'Aurillac, mort d'un choc vendredi 10 août lors d'un match amical, et n'ayant relevé aucune cause du décès à l'autopsie, le président du syndicat des joueurs qui évoluent en France, Tchale-Watchou, s'est exprimé à ce sujet et comme l'opinion public, pointe la principale pathologie de cette discipline sportive qui est la commotion cérébrale.

Le décès du jeune joueur, Louis Fajfrowski, d’Aurillac (21 ans) dans le vestiaire après trois malaises suite à un choc lors d’une rencontre amicale vendredi 10 août, a sonné comme une alerte à ce fleau, la commotion cérébrale, qui a depuis été décrié dans le rugby, pas seulement européen, mais mondial. Outre, le rugby serait devenu un sport dangereux pour ses pratiquants au haut niveau.

« Le rugby a évolué en termes d’intensité, de rigueur, de dureté. C’est aussi dû au fait que l’on s’entraîne plus qu’avant. Il est clair que la traumatologie a énormément augmenté dans notre sport », témoigne dans Le Figaro Tchale-Watchou, président du syndicat des joueurs qui évoluent en France et ancien deuxième ligne des lions indomptables de rugby du Cameroun.

Les rugbymen français, pour éviter de revivre une quelconque situation, ont opté pour des réformes. A partir de cette saison, en Top 14 et en Pro D2, le nombre de remplacements va passer de 8 à 12 et l’arbitre va pour pouvoir sortir un joueur qui présente un signe évident de commotion cérébrale.